L'hirondelle te voit venir
Dans la chaleur d'un dimanche
Au-devant d'un coeur à chérir

Sur ton passage joyeux
Un merle siffle admiratif
Et quand tu lèves les yeux
Mon pouls bat soudain plus hâtif

A l'entour c'est un coucou
Discret qui en nid étranger
Nous ravit d'un chant très doux
Alors que volent nos baisers

Ce rossignol fait détour
On dirait qu'il nous envie
Il nous épie sans discours
Nous nous aimons l'âme éblouie

C'est le printemps de nos promesses
Le rose avril où nos tendresses
Aiment se tourner vers le soleil
Un collier paré de merveilles
Déplie sa splendeur autour de nous
Il est un frisson qui s'avoue
Nous sentons sa fleur son parfum
En construisant un pont vers demain

Donner des baisers recevoir une graine
Donner Une graine d’amour qui va vite poussée
Donner Au grand jour un baiser inespéré
Donner Le baiser du pardon

Pardonner ces jours où je suis moins là
Pardonner la vie qui s’en va malgré sois
Pardonner l’ennui ressentis parfois
Pardonner l’oubli de toutes ces nuits sans toi

Rêver à l’absence qui n’est que présence
Rêver à ces pas qui résonnent en moi
Rêver à la douceur de son noble cœur
Rêver à l’envie d’être dans son lit

Aimer la tendresse caresses du matin
Aimer la douce chaleur de ses mains
Aimer même ses pleurs d’être oublié
Aimer la douleur de parfois trop l’aimer

Détester les maux des insultes pas beaux
Détester les flèches empoissonnées
Détester la faiblesse de ne pas résister
Détester la détresse sans lui ne plus exister